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  I want you to hit me, as hard as you can.

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Destiel Shurley
Destiel Shurley
flower power
☞ TON RÊVE ? : courir nu dans un champs... ah non déjà fait ! Shit !
☞ A SPRINGARDEN DEPUIS : 07/01/2015
☞ CONNERIES : 55

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MessageSujet: I want you to hit me, as hard as you can.    I want you to hit me, as hard as you can. EmptyLun 12 Jan - 21:42


Destiel Shurley
❝ T’es juste Dr. Jekyll et Mr Connard ! ❞









Destiel c'est un peu l'exubérant de la famille Shurley, celui qui dès la naissance en a fait voir de toutes les couleurs à ses parents (en hurlant à s'en tuer les poumons le jour de sa naissance.) Il n'a jamais été croyant c'était le premier à se faire remarquer à l'église, si bien qu'à la fin il était forcé de se taire et séparer de son frère. Il était obéissant en apparence, désinvolte et rebelle dans le dos de son père, soit sa véritable nature. C'était toujours le premier pour foutre le bordel, accompagné de Declan bien sûr, ces deux là étaient inséparables. Il ne supporte pas que l'attention soit sur lui, encore moins la pitié. Il se fout royalement de son cancer, c'est bien pour ça qu'il n'a dit à personne qu'il a rechuté. Il vit très mal l'abandon, c'est pour ça qu'il ne s'attache plus aux gens. Il est devenu solitaire, reclus dans son coin, ignorant sa propre famille. Il a une grande gueule et un bagout pour les conneries. Il se contente de peu, surtout de ses drogues, durs comme douces.
26 ans
vendeur de rêves
en relation libre avec pâquerette
né le 22/12/1988
Spring Garden
polyvalent
Sweet Home Alabama
     

      Que penses-tu de Spring Garden ? Je sais que tu n'es pas là sans raison, il y a bien quelque chose ou quelqu'un qui te plaît ici, non?
     
Et bien je ne suis pas là sans raison, vu que je suis né ici, ouais je sais j'aurai pu me tirer comme tous les autres. J'en connais des lâches qui sont partis, sous prétexte que l'herbe était plus verte ailleurs. Tu parles d'herbe, c'est plus les bananes qui ont un autre goût ou  les clémentines. Si je ne suis pas parti, c'est pour ma pâquerette, elle a le mal du pays. Et puis je n'ai pas envie de faire comme tout le monde, soit partir pour vivre une vie. Quelle vie ? Sous prétexte qu'elle est mieux ailleurs parce qu'on change de vie, boulshitt ! Les emmerdes sont partout pareilles, suffit pas de trouver une ville ou l'herbe est plus verte pour qu'elles soient plus faciles à digérer. Je ne suis pas un mouton moi et on ne fait pas référence à mes cheveux please !

      Si tu devais organiser une soirée, tu opterais pour laquelle ? J'ai toujours aimé celle de Thanksgiving, la dinde, le feu de cheminé, l'automne. C'est l'une des saisons que je préfère, Spring Garden est magique en automne.
     
Je n'aime pas les fêtes, concrètement ça me fait chier, je ne vois pas ce qu'il y a d'intéressant là dedans. Pourtant j'en ai fêté des merdes, en famille autour d'une dinde, subissant les serments du vieux. M'ouais j'ai passé l'âge. Les fêtes que j'aimais bien c'était celles avec Stuï on se mettait de ses races, plutôt sympa. J'en ai fait des bonnes avec l'autre lâcheur, j'ai côtoyé des bons fêtards et puis là avec Pâquerette on a décidé de plus fêter toutes ses futilités. On se comprend bien elle et moi, on est sur la même longueur d'ondes ! Non franchement dans un but non commercial je suis partisan de la parité des chèvres !

      Tout le monde a un rêve, tout le monde vise quelque chose. Certains ont réussi à accéder à leur premier rêve, du coup ils s'en découvrent d'autres. Mais avoir un rêve, c'est bien, le tiens c'est quoi ?
     
Un monde en paix… FOUTAISE ! Je rêve d'une nouvelle substances qui me fassent planer un peu plus loin, plus haut. Un truc vraiment bien. Un peu comme celle que Walter White crée, tu sais la série Breaking Bad, mate mes références l'ancêtre ! Je ne suis pas une Hermite au point de pas connaître cette série ultra culte. Mon rêve, mourir dignement, soit avec ma pâquerette et ma drogue. Pas de lâcheurs à mes côtés. Pas besoin de subir leur pitié. De toute façon à quoi que je rêve, vu que c'est la mort qui me guette et je n'ai pas de liste de souhait ou de truc à réaliser. Juste qu'on me fasse pas chier et non je n'irai pas le voir. Qu'il crève, de toute façon je vais pas tarder à le rejoindre. Seulement lui ira là-haut, fin c'est ce qu'il pense, moi j'irai probablement en bas, bah oui : la drogue c'est mal !

      who you really are
     

     
pseudo/prénom ✗ el diablo  I want you to hit me, as hard as you can. 1265831721 âge I want you to hit me, as hard as you can. 814062385 toujours le même pays/région I want you to hit me, as hard as you can. 719655871 là ou on peut monter à dos de poney magique. comment as-tu connu le forum ? ✗ dans ma tête fréquence de connexion ✗ comme dieu  I want you to hit me, as hard as you can. 40862885 es-tu un scénario ? (si oui, mettre le nom du créateur) ✗ par declan le lâcheur :fuck: comment trouves-tu le forum ? I want you to hit me, as hard as you can. 1908223143 . une idée pour l'améliorer ? I want you to hit me, as hard as you can. 392320302 . un dernier mot ? ✗ répondre ici. crédits ✗ robertsheehantumblr


   
Code:
<pris>✗</pris> robert sheehan ><span class="caractère">destiel shurley</span>

       
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MessageSujet: Re: I want you to hit me, as hard as you can.    I want you to hit me, as hard as you can. EmptyMar 13 Jan - 23:27


we all have a story to tell
❝ Dans le monde tel que je le vois, on chassera des élans dans les forêts humides et rocailleuses qui entoureront les ruines du Rockfeller Center. ❞

       

       Charlie Chaplin once entered a Charlie Chaplin look-alike contest in Monte Carlo and came in third, that’s a story.
       
« Vous avez un cancer.. » Voici ce qui me résume le mieux dans ma famille. Je suis l'enfant « malade », je suis catalogué ainsi dans ma famille. Bon j'ai d'autres défauts à mon palmarès, mais celui là revient en premier. Mon cancer a été détecté assez banalement pour tout vous avouez, j'avais quinze ans le jour où j'ai su. Pourquoi si tard ? Pourquoi il n'a pas été su plus tôt, comme la plupart des gamins ? Et bien j'aime à croire qu'en bon chieur que je suis, mes cellules ont attendus l'âge de mon adolescence pour se détériorer. Sur le plan médical, je fais partie de ces exceptions ou la maladie se détecte bien plus tard. Il n'empêche que cette connerie de cancer m'a bouffé mon adolescence. Je la supporte pas. Mon père a prié son dieu si fort pour qu'il me guérisse, la blague ! Sérieusement si son putain de Dieu existe, je n'aurai jamais eu ce foutu cancer et surtout il ne serai pas de nouveau là. On reparlera de cette partie bien plus tard. Continuons à parler de mon enfance, adolescence. Pourquoi le cancer m'a bouffé mon adolescence ? Première réponse : la pitié. Seconde réponse : la chimio. Vous en voulez encore où bien ça vous paraît clair ? Lorsque ma famille a su que j'étais atteint d'un cancer en phase deux, ils se sont limite tous plié en quatre pour moi. POURQUOI ? Non, mais franchement, je leur ai jamais rien demandé, je voulais pas qu'on me serve mon repas sur un plateau. Je ne voulais pas qu'on s'occupe de mes devoirs, quoique cette partie fut cool. Je n'ai jamais voulu des regards stupides, limite larmoyant ou des prières. « Foutez-moi la paix ! » Cette phrase je la sortais assez souvent, voir tous les jours. Ma mère était au petit soins pour moi, pourtant je viens d'une famille plus que nombreuse, trois mecs, trois filles, soit six enfants. Et ouais quand ton père est pasteur, la contraception il connaît pas. C'était un peu sept à la maison chez moi, seulement dans cette putain de série à la con, tout se finissait en happyend, les parents étaient assez cool. A la maison, tout le contraire, mon père est un vrai connard et ma mère une larve. Oui j'ai une image assez péjoratif de ma famille et je le vis bien. Ce qui m'a toujours agacé, c'est que j'ai jamais été l'enfant sage, encore moins le prodige, surtout pas le plus silencieux. J'étais rien de l'étiquette qu'ils voulaient coller à ce modèle de famille parfaite. Les parents le savaient, ils se voilaient juste la face. Du moment que par devant on obéissait, qu'on restait polie les dimanches, qu'on souriait à la vieille dans la rue, pour eux, ça allait. Seulement moi j'obéissais qu'à moitié à tout ce régime. Declan et moi on en a fait des conneries dans le dos de mon père, bah tiens d'ailleurs mon père l'a presque accusé quand on a atterrie aux urgences. Je vous explique, on jouait près du lac et d'un coup je n'arrivais plus à respirer. J'ai senti mon corps vibrer, puis je suis tombé. Deekie a eu la bonne idée d'appeler les secours et c'est ainsi que j'ai fini aux urgences et qu'après une batterie d'examen, ils ont détecté ce fichu cancer, enfin cette Leucémie aiguë lymphoblastique. Oui j'ai moi même grimacé lorsque j'ai entendu le nom et pourtant ça existe bel et bien. J'en sais quelque chose. Mon père a prié plus fort, il dit que Dieu me teste. Foutaise ! Juste qu'il ne savait pas comment réagir, il aurait pu réagir comme n'importe quel parent. Soit les larmes, le chagrin, toutes ces conneries. Oui je sais, je ne suis pas un sentimentaliste et alors, je ne vois pas ce que les sentiments peuvent apporter au monde. « Declan, Destiel enlevez votre couvre chef. » « OH MON DIEU ! » La réaction de mes parents lorsqu'ils ont vu mon crâne chauve pour la première fois. « Vos cheveux ? » « Qu'avez-vous fait ?! » Ma mère était furax, elle ne comprenait pas notre geste. Bon moi je n'avais pas vraiment le choix, je perdais mes cheveux par poignet. Deekie lui a décidé de me suivre, c'est lui qui m'a rasé la tête et j'ai fait de même pour lui. Un geste de soutient, mon épaule quoi ! Les parents ont pété les plombs, c'est assez mal vu des enfants chauves. Tout de suite ça entraîne le regard et donc on présume qu'ils sont malades. C'était mon cas. Pas mon frère, mais il le vivait bien. Il se faisait passer pour Charles Xavier, soit professeur X pour les incultes. Pour en revenir à mon père accusant mon frère, il n'y était pour rien, on était en train de joué, assez durement, mais c'était notre habitude. On se testait. Rien de mal. Il a accusé Deekie, parce qu'il m'aurait soit disant pousser trop loin. Baliverne ! J'étais l'instigateur, c'est ma faute. J'aurai dû prévenir de mes premiers symptômes, j'avais déjà ressenti des étourdissements, la perte d'appétit, tout ces trucs. Je me suis juste tû. Je ne voulais rien dire, continuer ma vie. Et puis un jour, ce jour, mon corps a dit stop. Il était temps que je sache, qu'ils sachent. Et se fut la fin…

Pourquoi ? Et bien le cancer m'a transformé et pas que moi, mon entourage en premier. Puis mon corps. Je peux vous dire que voir son corps se métamorphosé, ce n'est pas joli. J'avais la peau sur les os, je n'avais plus d'appétit, je ne pratiquais plus aucun sport. Je vomissais souvent, voir tous les jours. J'étais un légume. J'ai souhaité plusieurs fois mourir. Pour tout vous avouez, je n'ai jamais songé à la guérison, si j'ai suivi ce traitement et que j'ai plus ou moins gardé la tête haute c'est grâce à Deekie. C'est lui qui m'a donné la motivation, c'est lui qui m'a accompagné pendant toutes mes séances de chimio. Et autant vous dire qu'être accompagnateur, c'est pire qu'être malade. Pourquoi ? Et bien vous passez trois à quatre heures sur une chaise, pendant que l'autre à un bras piqué, que sa tête passe du rouge, au blanc, au vert, au violet. Qu'il vomit ses tripes, qu'il dort. Oui car la chimio c'est fatiguant et on finit toujours par s'endormir. Je l'ai envoyé chier, je l'ai repoussé, mais il a toujours insisté pour m'y accompagner. Il se moquait des regards qu'on pouvait bien lui adresser, à cause de son crâne chauve. Moi je lui disais qu'il allait plaire à la gente masculine, ouais parce qu'en plus Deekie aime les phallus et non les pamplemousse. Il l'a longtemps caché et puis un soir il a éclaté. Je savais qu'il souffrait de se cacher, seulement c'était impossible de le dire au paternel. Je l'avais encouragé à tout balancer, on avait des projets, genre quitter la ville ensemble, on parlait de tout et de rien pendant mes heures de convalescence. On regardait des feuilletons à l'eau de rose, lui me décrivait le mec et moi la nana. On parlait d'un futur plutôt cool, c'était une utopie, un rêve qui me permettait de garder le sourire et d'y croire un peu. Bullshit ! « J'ai rien à dire au lâcheur. » Se fut les derniers mots que j'ai dit à Deekie, il m'a appelé peu de temps après avoir quitté la maison. Il voulait que je le rejoigne, je crois, je n'en suis plus sûr, j'étais défoncé à l'époque. Enfin ça ne change pas de maintenant, mais là n'est pas la question. Son départ, je l'ai très mal vécu. Le paternel était remonté, il a mis la pression sur nous autres. J'en ai eu marre et j'ai pris mes clics et mes clacs moi aussi. C'est là que j'ai emménagé avec Stuï, alias Stuart, mon plus vieux potes et lui aussi fait parti du clan des lâcheurs. Autre histoire, on va y venir après. Je comprends son acte, il n'a pas eu le choix, le paternel lui a carrément demandé de quitter la ville. C'est la manière de faire que je n'ai pas apprécié. Je l'ai vécu dans le sens que pour moi c'est un abandon, il a préféré la facilité. Je lui ai dit toujours qu'il tenait plus que mal l'alcool, preuve à l'appuie. Seulement fait maintenant cinq ans que je ne lui ai pas adressé la parole. Je n'ai jamais répondu à ses appels, encore moins à ses cartes, ses mails ou quoique ce soit d'autre. Pour moi il est sorti de ma vie en quittant la maison. Oui je suis aussi dur que le paternel et alors ? J'ai le droit de vivre mal les évenements ? Quand la personne en qui vous avez le plus confiance, pour qui vous auriez fait n'importe quoi se tire. Ce n'est même pas blessant, c'est… que j'aurai dû y passer avec ce putain de cancer. Quoique les dieux ont peut-être décidé de m'écouter pour une fois. Bref ! J'ai dit qu'on allait revenir sur ce sujet un peu plus tard. Je disais donc, j'ai quitté la maison peu de temps après le départ de Declan, tout a changé suite à son départ. Je n'étais déjà pas proche des autres, mais là… C'était over à mes yeux. Dylan m'offre des verres de temps en temps, je pense qu'elle fait ça pour se donner bonne conscience, elle tente de voir si je suis toujours en vie. Les deux microbes et le gland du genou font leur vie et ça me va très bien. Je fais moi même ma propre vie, de toute façon aucun ne peut rivaliser avec Pâquerette ! Elle les détrône tous, elle a la classe cette biquette ! Par dessus tout, un charme fou. Elle en fait craquer plus d'une. Oh oui croyez-moi que la gente féminine aime ma petite pâquerette, mais elle passera toujours avant n'importe quelle nana. C'est ma bibiche à moi. « Je rêve où tu promènes une chèvre ? » Cette phrase revient assez souvent, enfin certaines personnes s'y sont fait, pas tous. La preuve, cette petite chieuse de White, n'a pas encore compris que pâquerette passe avant tout. J'avoue que ce n'est pas commun de balader une chèvre en laisse et alors ? Pâquerette est une chèvre de luxe, elle prend des bains tous les dimanches et se lave les dents tous les soirs. Il faut qu'elle sente bon, elle supporte pas avoir mauvaise haleine. Madame a des valeurs, vous croyez quoi. Tiens je ne vous ai pas encore parlé de la chiasse, étonnant, enfin non pas si étonnant que ça, elle n'a pas une si grande place dans ma vie. Il ne faut pas croire. Il ne faut jamais laisser aux femmes l'espoir qu'elles ont une place dans votre vie, sinon vous êtes foutus. Je ne suis pas un homme qu'on mène à la baguette, braguette je dis pas, baguette sûrement pas. Sam c'est un peu… mon boulet, vous savez comme dans un pénitencier. Le truc c'est que là mon boulet, il parle, il est aussi sacrément sexy quand il veut. Non nous ne couchons pas ensemble, ça va pas la tête. Nous parlons de Sam White, je la connais depuis qu'elle pisse à côté du trou, fin l'époque après les couches culottes, quoi ! A l'époque c'était la pire chieuse que Spring Garden avait vu naître, non sans rire, elle était insupportable et allez savoir pourquoi, elle s'en prenait toujours sur moi. Bon j'avoue, je prenais un malin plaisir à la faire chier, elle était la plus petite du groupe et c'était marrant. J'aimais bien et puis on a grandi, enfin j'ai grandi, elle pas vraiment. Je n'arrête pas de dire qu'il n'y a que la vérité qui blesse, je dis ça, je dis rien. Et donc je disais quoi ? Ah oui on a grandi et puis on s'est recroisé en soirée. Elle a même flirté un peu avec Stui avant qu'il devienne, je cite « sérieux » et qu'il décide de devenir un lâcheur. Je vous dis je suis bien entouré moi ! Enfin bref, Sam c'est pas une fille si chiante que ça, on se marre bien, elle est plutôt mignonne, je le reconnais, mais je sais pas. Je veux dire, vous me voyez moi dans une relation ? Sûrement pas, de toute façon hors de question que je m'attache de près ou de loin à une personne. Tout le monde se barre à un moment ou un autre. Et puis l'ampleur de ma situation, vaux mieux que je reste sans attache. Je le reconnais qu'on se tourne autour et que je peux être sacrément chiant quand un mec la drague et alors ? C'est parce qu'elle est petite, trop petite pour se défendre et puis pâquerette l'aime bien. Je sais pas pourquoi, alors si ma pâquerette l'aime bien… Et bah elle l'aime bien et puis voilà ! Je ne changerai pas d'avis, ceci dit les soirées films avec la White c'est assez sympa. Sauf quand elle pique sa crise, ouais je suis pas doué pour comprendre les femmes.

« Monsieur Shurley … votre cancer est revenu » Et voilà, je vous faisais attendre depuis tout à l'heure, nous pouvons à présent en parler. Ça c'est ce que mon doc m'a sorti y a quoi ? Deux mois. Ouais un truc du genre. Quand je vous dis que Dieu m'a enfin écouté et que c'est bon cette fois je vais y passer. Sainte mère de Dieu, il était temps ! Il a insisté pour que j'en parle à ma famille, j'ai refusé, je lui ai fait juré de ne rien dire. Il est tenu par son code médicale, il balance, je le balance de  sa tour. Oui bon vous voyez le schéma. Il veut que je reprenne les séances de chimio et puis quoi encore ? Il croit que j'ai que ça à faire. Il rêve ce petit. Du coup, il n'a rien trouvé de mieux à faire que de m'harceler par message vocal, ouais parce qu'il est trop vieux pour les sms. Seulement j'ai dit non. Je ne retournerai pas dans cet enfer, j'ai mes propres médicaments, il dit que ça me tue la santé. Parce qu'il pense sérieusement que le cancer il fait quoi ? J'ai plus de santé connard ! Je me demande parfois s'il connaît son métier, je préfère me tuer de ma propre façon que de rester le cul sur une chaise et attendre que la mort me prenne tel un légume. Il est fou lui. Du coup je l'ai dit à personne, j'évite au maximum la foule. Je ne vais même plus au bar de Dylan, pas envie. Je gerbe mes tripes dans mon coin et ça me suffit. De toute façon pour le peu que je sortais, ça ne change pas grand-chose. Je ne change rien à ma vie, je sors juste moins. Il faut dire que je m'épuise très rapidement. Ce qui est un problème pour le sexe, bah ouais je ne suis plus au maximum de mes capacités. Du coup je prends un congés sabbatique de ce côté. Et puis j'ai assez à faire avec l'autre chiasse, si vous voyez ce que je veux dire, si vous voyez pas, c'est pas grave. « Tu partages ? » Ah oui le jour de mes analyses, j'ai rencontré une petite blonde, assez mignonne et pas prude pour un sous. Elle m'a vu sortir mon joint à l'extérieur du bâtiment et elle est venue à moi. Je sais que c'est pas bien de fumer près d'un hôpital, mais je m'en fous pas mal. Et puis de fil en aiguille on a discuté et comment vous dire que c'est la seule au courant … en plus du toubib. Elle ne dira rien et en échange je ne dirais rien. Et ouais parce qu'elle n'est pas venue à l'hosto par hasard, mais ça ne vous regarde pas. Ah oui et je ne vous ai pas dit la dernière ! « Salut mec … le canapé est toujours libre ? » Vous y croyez vous ? Le bon Stuart qui rentre à la maison et qui espère que le canapé et libre. Et puis quoi encore ? Bon je n'ai pas vraiment pu refuser vu qu'à la base c'est sa baraque, mais bon ce n'est pas pour autant que je lui parle ! J'ai décide qu'il parlerait juste à ma main. Sa trahison n'a pas été digérer. Ah ouais et puis il paraît que le lâcheur en titre revient au bercail, bah ça me fait d'belles jambes ! Non sans rire, elles sont fines et si je les épile on pourrait croire des jambes de nanas !

       
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