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| Sujet: (M/LIBRE) NOEL FISHER Dim 8 Mar - 17:10 | |
| Ayden Mikalhev ❝ petite citation petite citation petite citation petite citation ❞ ◊ l'histoire d'Ayden est principalement libre. ◊ sa mère est russe, son père est inconnu. ◊ avant de venir à Spring Garden, il vivait à Chicago avec sa mère malade et son frère, lequel le martyrisait et n'hésitait pas à le frapper jusqu'à l'envoyer à l'hôpital. ◊ il n'a pas beaucoup d'argent, il a arrêté ses études après le lycée. ◊ il a toujours eu peur d'avouer qu'il était gay à cause de son frère. | |
Aaron Sjögren
Voici les passages où on voit la relation entre Aaron et Ayden. - ship:
La musique retentissait dans les enceintes qui encadraient la vaste pièce. Les lumière tamisées laissaient entrevoir les ombres des corps ondulants des hommes dans la pièce. Il n’y avait aucune femme, ce club étant seulement pour les homosexuels. Dans un coin de la salle était installé un large sofa sur lequel des hommes en costards étaient assis, se laissant aller au plaisir que leur procurait les stripteaseurs. Des hommes en boxer pailletés et extrêmement moulants se mouvaient contre eux, ondulant leurs bassins, frottant leurs virilités ensemble. Parmi eux se trouvait Aaron. Ses yeux et son regard étaient noircis par le maquillage, ce qui lui rendait un look plus impénétrable, instable. Son corps était à la vue de tous, uniquement recouvert par un boxer doré qui laissait entrevoir la moitié de son postérieur. Il se mouvait contre un jeune homme, le visage fermé. Il ne prenait aucun plaisir à faire ça, mais il avait besoin d’argent. À peine deux mois après son arrivée à Chicago, il s’était rendu compte que la vie, ce n’était pas ce que ses géniteurs lui avaient sans cesse répéter. L’université, ce n’était pas fait pour lui, il n’y arrivait pas, il ne voulait pas y arriver. Il ne voulait pas d’une vie toute tracée où il n’avait aucune emprise. Il voulait décider pour lui. Alors il avait quitté l’école. Immédiatement averti, ses parents lui ont coupé les vivres. Il s’était retrouvé à dormir chez un ami pendant une semaine avant de se trouver ce boulot de barman dans un club gay, en échange d’un logement. Et c’était ainsi qu’il s’était retrouvé deux ans plus tard à être stripteaseur. Le jeune homme pour lequel il dansait sensuellement devenait de plus en plus dur, et Aaron le sentait. Il fallait avouer qu’il était diablement attirant. Aaron se mordit la lèvre, ayant de plus en plus de mal à se retenir de ne pas le prendre sur le moment. Mais il risquait de se faire renvoyer s’il cédait à ses pulsions. Heureusement pour lui, le jeune homme décida d’aller se soulager avec sa main dans les toilettes, ou avec une quelconque personne qui trainait dans un coin, complétement saoule. Il glissa une dernière liasse de billets dans le boxer de Aaron, lui mordillant la peau de son cou au passage, laissant une faible marque. Aussitôt fait, il s’en alla sans adresser un mot au danseur. Aaron le regarda partir, regrettant un peu de ne pas l’avoir pris, il devait être un très bon coup. Il sortit la liasse qui dépassait de son boxer, et lorsqu’il compta les billets, il aperçut un bout de papier qui ne respirait pas l’argent. Un nom, un numéro de téléphone. Ayden. Aaron rit nerveusement. Il n’avait pas de quoi se sentir privilégié, il devait faire ce coup à tous les stripteaseurs qu’il rencontrait. Mais néanmoins, il ne put s’empêcher de rentrer ce numéro dans ses contacts à peine rentré dans son studio le lendemain matin.
◊◊◊ Le brun était debout, au milieu de la pièce, le cœur serré, les poings tremblants. Quant au roux, il ne savait pas quoi faire, impuissant. Il n’arrivait pas à attirer le regard de l’autre. Peu importe ce qu’il faisait. « Mais regarde-moi, dis moi au moins ce qui ne va pas putain ! » Mais le brun ne semblait pas prêt à lui répondre. « Bien, je dois aller au club. » Aaron s’éloigna de son copain pour se diriger vers leur chambre. Enfin, c’était la chambre d’Ayden, mais Aaron habitait désormais là. Pour la famille d’Ayden, il était juste son meilleur ami. Il ne voulait pas leur avouer leur véritable relation. Il enleva son tee-shirt, en enfilant un autre pailleté qu’il portait au club. Il ne se retourna pas lorsqu’il entendit les pas du brun se rapprochait de lui, ni quand il sentit ses mains se poser sur sa peau, le faisant frissonner. « N’y vas pas. » Aaron souffla. Ils avaient déjà eu cette conversation, mais jamais Ayden ne voulait lui dire pourquoi il refusait qu’Aaron aille travailler. Ce n’était peut-être pas le meilleur emploi, mais au moins cela lui rapportait un paquet de fric. « Pourquoi ? Dis moi pourquoi, et peut-être que j’arrêterai. » Cette fois, ce fut au tour d’Ayden de souffler. Il avait du mal à exprimer ce qu’il ressentait, il n’y arrivait pas. Mais pour Aaron, il se devait de faire un effort. Il posa son front contre la nuque de son copain, étant plus petit que lui. « Tu sais très bien pourquoi. Je, ah putain, je supporte pas que d’autres que moi profitent de ton corps. » Aaron sourit. Il savait que son petit-ami pouvait être très facilement jaloux de quiconque touchait au roux. Aaron se retourna, empoignant Ayden par le col et le jetant sur le lit. Il monta à quatre pattes sur ce dernier, surplombant le brun. Ils s’échangèrent un regard profond, avant que le suédois ne prenne la parole. « Et c’est quand que tu avoueras enfin qu’on est ensemble ? » Ayden se mordit la lèvre, détournant son regard. « Tu sais que je ne peux pas faire ça. » Aaron ricana nerveusement. C’était la phrase qu’il lui sortait à chaque fois qu’ils en parlaient. Mais Aaron en avoir marre de se cacher. Cela faisait deux ans qu’ils se cachaient maintenant, il n’en pouvait plus, il voulait vivre pleinement avec Ayden. « Bien sûr que tu peux pas. T’as peur. T’es effrayé par ce que les autres pourraient dire de nous, de toi. Mais j’en peux plus, c’est pas une vie de vivre cachés. » Aaron se redressa, descendant du lit et enfilant son manteau. « Tu veux que j’arrête de bosser au club pour que j’sois entièrement à toi, mais putain tu crois que ça me plaît à moi les putes qui viennent t’aborder dans la rue en croyant que t’es libre, alors que tu l’es pas. T’es à moi ! » Ayden se redressa à son tour. Il s’approcha de son copain, le plaquant contre le mur. « Tu sais parfaitement ce que mon frère me ferait s’il apprenait que tu m’baises. Ce qu’il m’ferait, et ce qu’il t’ferait à toi. » Aaron toisa d’un regard noir Ayden. « Ton frère m’fait pas peur, t’es le seul effrayé là, t’as peur, t’es une tap- » Aaron ne put finir sa phrase, les lèvres d’Ayden venaient se plaquer contre les siennes, lui évitant ainsi d’entendre son petit ami débiter encore plus de conneries de ce genre, bien qu’elles soient vraies. Aaron se laissa faire, appréciant plus que tout lorsque son copain prenait des initiatives comme ça. Lorsqu’ils se séparaient, Aaron apposa doucement son front contre celui du brun, se laissant aller à ce contact. Il avait pris une main d’Ayden dans la sienne, la serrant comme s’il avait peur qu’il s’en aille. « Dis moi au moins que tu m’aimes. » Aaron ne savait plus à quoi rimer leur relation, et il avait besoin de réconfort. Depuis plusieurs semaines, il n’était plus sûr de rien avec Ayden. Il avait peur que celui-ci ne pense encore que ce n’était que de la baise ce qui les relier. « Dis le moi, au moins à moi. » Mais seul le silence lui répondit. Et au bout de quelques minutes, ce silence l’étouffait plus que tout, et il partit, emportant son sac au passage. Ses yeux commençaient à s’embuer de larmes. Et s’il était resté un peu plus longtemps, il aurait entendu Ayden murmurer, les larmes aux yeux également. « Je t’aime Aaron. »
◊◊◊ Le téléphone sonnait, mais aucun des deux jeunes hommes n’y faisait attention. Ils étaient bien trop occupés par leurs ébats. Ils n’avaient pas réglé leurs différents quant à leur relation, mais ils pratiquaient le sexe-haine. C’était un moyen pour eux de se défouler et en même temps de se retrouver. Mais cela faisait plus de mal que de bien. Aaron commençait à regretter la relation intime qu’ils avaient auparavant. Rien n’était pareil, il avait perdu cette complicité qu’il avait avec Ayden. L’insistance de la sonnerie du téléphone finit tout de même par les arrêter. Le souffle court, Aaron se pencha sur le bord du lit pour prendre son portable qui gisait sur le sol. « Allo ? » S’il avait été un peu plus attentif, il aurait remarqué que le numéro provenait de son pays natal, et il n’aurait très certainement pas décroché. Mais maintenant il se écoutait la voix suédoise qui lui parlait, le téléphone collé à son oreille, ses lèvres entrouvertes et ses gestes en suspend. Ayden essayait de savoir ce qu’il se passait, mais rien ne perturbait Aaron. Son regard était fixé sur le mur en face de lui. « D’accord, heu… j’arrive dès que possible. » Sa voix n’était qu’un murmure, faible, à peine audible. Il laissa tomber son téléphone après avoir raccroché et il s’assit sur le bord du lit. Au bout de quelques secondes, il sentit la présence d’Ayden derrière lui qui encerclait ses épaules. « Qu’est-ce qu’il y a ? » Aaron se leva, remit son boxer et sortit de sous le lit deux grandes valises. Ayden le regardait, le regard affolé. « Qu’est-ce que tu fais ? Tu pars ? » Aaron se stoppa, passant une main sur son visage. « Hum, mes parents sont morts dans un accident, je dois aller à leurs funérailles en Suède. Pas que je les porte beaucoup dans mon cœur, mais en tant que leur fils je dois y assister. Et je pense que j’y resterai quelques temps. » Il remplit les valises de ses affaires qui remplissaient la moitié de la chambre qu’il partageait avec Ayden. « De toute façon… » Il laissa sa phrase en suspend. « De toute façon quoi ? » Ayden commençait à avoir peur de la suite. Il ne voulait pas qu’Aaron parte. Même si leur relation s’était dégradé, il tenait à lui, il était trop habitué à le voir chaque journée, à dormir à côté de lui chaque nuit. « J’en ai marre, de nous, de notre relation. Ça rime à rien. J’arrive pas. Tu caches notre relation, tu ne l’avoues pas, et j’ai pas l’impression de vivre pleinement. Peut-être que je t’en demande trop mais… J’y peux rien, j’suis comme ça. » Il ferma les deux valises, et mit dans un sac à dos les affaires qu’il préférait garder avec lui pendant le voyage. Ayden le regardait faire, sans dire un mot. « Si tu changes d’avis là dessus, tu sais où me trouver. » Sur ces mots, il déposa un papier avec son adresse à Stockholm sur le bureau qui trônait, abandonné, contre un des murs de la pièce. Il sortit ses deux valises de la chambre, et mit son manteau et son sac à dos sur ses épaules. Il s’approcha d’Ayden, toujours médusé, sur le bord du lit, vêtu uniquement du drap, et déposa un baiser sur ses lèvres avant de lui murmurer à l'oreille « N'oublie pas que moi, je t’aime. »
Pour résumer : en cours.
Anna Sjögren
Ayden et Anna se sont rencontrés alors qu'Ayden s'était rendu à Stockholm, à l'adresse qu'Aaron lui avait donné, pour le retrouver. Au lieu de tomber nez à nez avec le rouquin, il fait la connaissance d'Anna. Au début, Ayden refuse de lui parler de sa relation avec Aaron, ne lui faisant pas confiance, mais lorsqu'il se rend compte qu'il ne retrouvera pas Aaron sans son aide, il lui raconte en bref ce qui le lie au roux, et ils partent ensemble à Spring Garden. Anna devient un peu comme une confidente pour Ayden.
Dernière édition par Aaron Sjögren le Lun 9 Mar - 21:24, édité 3 fois |
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